Le forum « Infra for Africa » s’est achevé hier, mardi 4 juillet, à Lomé. Deux jours de discussions pour mobiliser les capitaux afin de financer les infrastructures en Afrique. Pour ce premier forum du genre sur le continent, il est question de prendre en compte tous les projets de moyenne et de grande envergure à fort impact pour le développement. Une rencontre aussi pour trouver de nouveaux capitaux avec de nouveaux investisseurs.
C’est dans le plus grand des hôtels de Lomé que le président de la République, Faure Gnassingbé et des membres de son gouvernement ont assisté au forum organisé par Africa 50. Les actionnaires de cette institution ont longuement évoqué des sujets portants sur l’énergie, les transports, les infrastructures et le numérique.
L’objectif de cette rencontre : mobiliser des capitaux pour financer des grands projets. Pour le directeur général d’Africa 50, Alain Ebobissé, l’Afrique a un énorme potentiel à développer : « D’ici à 2030, donc, dans seulement sept ans, une personne sur cinq dans le monde sera africaine. Il s’agira largement de jeunes en quête d’opportunités. Nous leur devons de faire vite et de déployer les infrastructures dont ils auront besoin pour s’épanouir, créer des sociétés, innover, communiquer et bâtir le futur auquel ils aspirent. »
Et, pour le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, il faut continuer sur ce chemin et développer aussi l’énergie propre : « C’est pourquoi la Banque africaine de développement et ses partenaires investissent vingt milliards de dollars dans le projet Desert to Power, qui vise à développer 10 000 mégawatts d’énergie solaire dans onze pays de la zone sahélienne de l’Afrique afin de fournir de l’électricité à 250 millions de personnes. »
Pour continuer sur cette voie, Africa 50 a signé, en marge du forum de Lomé, avec l’Alliance solaire intergouvernementale un partenariat qui engage les deux parties à financer et à accompagner les producteurs d’énergies solaires sur le continent.