Mamane Abou, le pionnier de la presse nigérienne, est décédé
l avait créé dans les années 1990 Le
Républicain, l’un des premiers titres de presse au Niger. Un média dont
il est resté directeur de publication jusqu’à sa mort lundi à Niamey, et
autour duquel il avait bâti une entreprise de presse en créant la
Nouvelle imprimerie du Niger, l’une des plus grandes en Afrique de
l’Ouest.
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La presse nigérienne rend hommage à un journaliste professionnel, un défenseur des droits de l’homme et de la démocratie.
Tam-Tam Info salue un journaliste « très
rigoureux et responsable, [qui] signait lui-même ses éditoriaux engagés
et passionnés. Sa mort laissera un grand vide difficile à combler ». NigerInter rend hommage à « un grand journaliste, républicain dans l’âme, défenseur des droits humains ».
Sur les réseaux sociaux, ses confrères témoignent. Un journaliste nigérien Laouali Aminou, écrit : « plusieurs fois, nous avions publié le journal Alternative « à crédit » parce que Mamane Abou croyait aux valeurs que nous défendons. »
Par Alioune Sarr NDIAYE, Afripresse.com