Le gouvernement ivoirien, dans le souci de lutter contre la pauvreté, met en place des programmes qui améliorent les conditions de vie des ménages vulnérables. À Béoumi et à Bouaké, villes de la région de Gbêkê, dans le centre de la Côte d’Ivoire, de nombreuses familles sont sorties de l’extrême pauvreté et des femmes ont atteint l’indépendance financière à la faveur du Programme des Filets Sociaux Productifs.
Ces femmes bénéficiaires du programme ont mis en place des activités génératrices de revenus et arrivent aujourd’hui à faire face aux dépenses quotidiennes. Elles témoignent.
« Quand je reçois cet argent, j’agrandis mon activité avec les 30 000 et j’épargne 6 000 FCFA. »
« Je suis handicapée dans un fauteuil roulant mais très contente. Parce que je ne dépends plus de personne.
Grâce à cette aide, je paie correctement ceux avec qui je travaille et j’arrive à faire face à mes dépenses. »
« Mon activité était à l’arrêt. Je n’avais plus rien, il m’arrivait de pleurer et de perdre espoir. Cette aide a séché mes larmes. J’ai relancé mon activité et aujourd’hui tout va bien », confie Ta Lou Trah, restauratrice dans une école à Béoumi.
« Je n’avais pas un centime. Le jour où j’ai reçu cet argent, j’ai été folle de joie. Cet appui me permet de subvenir aux besoins de ma famille. J’ai même acheté une broyeuse avec les bénéfices de mon activité », se réjouit Eugénie Kouadio, productrice d’attiéké à Béoumi.
Les 3 repas quotidiens facilement assurés, des enfants de retour à l’école et une dignité retrouvée, grâce à une aide trimestrielle de 36 000 F CFA.
À l’échelle nationale, de 2017 à 2024, ce sont 457 000 ménages qui ont bénéficié du programme des Filets Sociaux Productifs dans les 31 régions du pays. En 2025, le gouvernement prévoit faire passer le nombre de ménages impactés à 527 000.
