Afrique de l'OuestCULTUREDIASPORAPOLITIQUESOCIÉTÉTechnologie

Analyse de la candidature d’Amadou Hott à la présidence de la BAD

L’annonce de la candidature d’Amadou Hott à la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD) s’inscrit dans une dynamique où l’Afrique cherche à renforcer son autonomie économique et financière. Ancien ministre de l’Économie du Sénégal, il met en avant son expérience en matière de planification et de coopération économique pour convaincre les États membres de l’institution panafricaine.

Face à quatre autres candidats issus de différentes régions du continent, Amadou Hott doit démontrer sa capacité à diriger une institution aussi stratégique que la BAD, qui joue un rôle clé dans le financement du développement en Afrique. Son profil technocratique et son passage au gouvernement sénégalais lui confèrent une expertise dans la gestion des financements internationaux et des projets d’infrastructure, ce qui pourrait être un atout face à ses concurrents.

Cependant, il devra faire face à des défis majeurs dans cette course, notamment les équilibres géopolitiques au sein de l’institution, où chaque région tente d’imposer un candidat. La présence du Mauritanien Sidi Ould Tah, du Sud-Africain Bajabulile Swazi Tshabalala et d’autres figures influentes montre que la compétition sera rude.

L’élection du successeur d’Akinwumi Adesina, dont le mandat a été marqué par une volonté d’autonomisation financière de l’Afrique, sera déterminante pour l’avenir de la BAD. Amadou Hott devra ainsi convaincre sur sa vision, sa capacité à mobiliser les ressources et son leadership pour faire de la banque un moteur de transformation économique durable pour le continent.

afripresse.com

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page

Adblock détecté

https://www.seneweb.com/xban/clickto/9a50c8a873a65b2b15d3b8d52b9dd9de0559916a