Attaque au Tchad : « les assaillants voulaient me vitrifier », déclare Mahamat Idriss Déby Itno
Le calme est revenu jeudi dès le début de la matinée dans la capitale tchadienne, au lendemain d’une « attaque » aux motifs encore flous au palais présidentiel. 18 assaillants et deux militaires ont été tués, selon un nouveau bilan des autorités et un récit officiel mis en doute par certains opposants. Les dispositifs de sécurité renforcés et les interdictions de circulation mises en place mercredi soir ont été levés jeudi matin, aux abords de la présidence où la circulation était normale.
Également dans l’actualité, en République démocratique du Congo, le général Sylvain Ekenge, le porte-parole de l’armée a affirmé que les combats se poursuivent dans l’Est du pays. Des affrontements qui se sont intensifiés, notamment dans le territoire de Masisi. Ces combats opposent l’armée congolaise appuyée par des groupes armés locaux et les rebelles du M23 appuyés par des troupes militaires rwandaises.
Enfin, le président ivoirien Alassane Ouattara a déclaré jeudi être « désireux de continuer à servir » son pays, tout en assurant ne pas avoir pris de décision au sujet de sa candidature à un quatrième mandat à la présidentielle d’octobre. « A la date d’aujourd’hui, je n’ai pas encore pris de décision. Mais je peux aussi vous rassurer que je suis en pleine santé et désireux de continuer de servir mon pays », a affirmé M. Ouattara, à l’occasion de ses voeux au corps diplomatique, sous les applaudissements nourris des membres du gouvernement.
