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Prévention et résolution des conflits entre agriculteurs et éleveurs en Afrique de l’Ouest et du Centre : un recueil de bonnes pratiques est disponible

Un « Recueil de bonnes pratiques pour la prévention et la résolution des conflits entre les agriculteurs et les éleveurs en Afrique de l’Ouest et du Centre » a été récemment publié avec le soutien technique et financier du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) et du Bureau du Coordonnateur spécial pour le développement au Sahel (OSCDS). Il présente un ensemble d’outils et de mesures qu’il faudrait promouvoir pour renforcer la régulation de la transhumance et susciter un engagement politique des États. Son importance est cruciale au regard de l’ampleur du phénomène : les conflits entre éleveurs et communautés locales en Afrique de l’Ouest et du Centre se renforcent, exacerbés par l’insécurité croissante et les effets du changement climatique.

Ces tensions découlent de la transhumance, une activité socio-économique vitale, et de la compétition accrue pour les ressources naturelles en raison de l’augmentation des routes migratoires, de l’expansion des surfaces agricoles et de la croissance des cheptels. La coopération régionale reste entravée par un manque d’engagement politique, particulièrement en Afrique centrale où les États membres de la CEEAC tardent à adopter des cadres juridiques harmonisés pour la transhumance. Bien qu’intégratrice, la transhumance représente une source d’instabilité. Pour résoudre durablement ces conflits, il est impératif de moderniser et d’harmoniser les législations nationales avec les règlements régionaux.

Le recueil a été réalisé dans le cadre de la mise en œuvre du projet conjoint sur les dynamiques des conflits entre les agriculteurs et les éleveurs en Afrique de l’Ouest et du Centre, dans l’objectif de renforcer la gouvernance à l’échelle locale, nationale et régionale. Outre le grand public, il s’adresse principalement aux acteurs spécialisés ainsi qu’aux éleveurs et agriculteurs, aux institutions nationales ou gouvernementales concernées, aux communautés locales, à la société civile, aux organisations régionales (notamment la CEEAC et la CEDEAO) et internationales, y compris les missions et agences des Nations Unies.

Arfang BARO, afripresse.com

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