À l’occasion de la Journée internationale dédiée aux victimes d’actes de violence fondés sur la religion ou les convictions, l’Union européenne rend hommage à toutes les victimes de discrimination, d’intolérance, de persécution, de haine, de déshumanisation ou de violence en raison de leur religion ou de leurs convictions.
L’extrémisme, l’autoritarisme, le terrorisme et la haine liée aux conflits ne sont pas encore éradiqués. Trop de personnes à travers le monde, en particulier les minorités religieuses, sont confrontées à des attaques contre leurs communautés et voient leurs droits humains violés en raison de leur foi réelle ou supposée.
Nous croyons fermement et soutenons le principe selon lequel tous les individus ont droit à la liberté de pensée, de conscience, de religion ou de conviction ; et de manifester ou de changer de religion ou de conviction, sans risque de discrimination, de persécution ou de violence.
L’Union européenne condamne la criminalisation de l’apostasie et l’utilisation abusive des lois sur le blasphème lorsqu’elles violent le droit à la liberté de religion ou de conviction. Ces lois sont un dangereux catalyseur de haine religieuse et d’incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence.
Nous rappelons que tous les États ont l’obligation de garantir la protection des droits de l’homme et de faire preuve de la diligence voulue pour prévenir, enquêter et punir les actes de violence contre des personnes en raison de leur religion ou de leurs convictions.
La communauté internationale doit s’unir dans la lutte contre la discrimination, la haine et la violence fondées sur la religion ou la conviction. Nous devons promouvoir une culture de tolérance religieuse, de respect de la diversité et de compréhension mutuelle.
Tout individu, qu’il manifeste ou non une religion ou une conviction, a droit au plein respect de ses droits fondamentaux. L’UE continuera à défendre ce principe et à promouvoir sa mise en œuvre partout.