Mpox : l’OIM recherche plus de 11 milliards FCFA pour renforcer la riposte en Afrique de l’Est et Australe
L’Agence des Nations unies pour les migrations (OIM) a annoncé, mercredi, avoir un besoin urgent de 18,5 millions de dollars, soit 11 milliards 100 millions de francs CFA, pour aider les migrants et les populations déplacées touchées par la variole du singe ou Mpox en Afrique de l’Est et en Afrique Australe.
‘’Les 18,5 millions de dollars nécessaires seront utilisés pour renforcer les capacités de réponse aux besoins des migrants, des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et des communautés d’accueil, en soutenant les mesures de lutte et de prévention des infections, en particulier aux frontières’’, rapporte un communiqué publié sur le site de l’OIM.
Selon l’agence onusienne, ce fonds servira à renforcer les capacités du personnel de santé mais également à identifier les zones à haut risque afin de pouvoir circonscrire la maladie.
‘’La propagation de la variole du simienne (Mpox) en Afrique de l’Est, dans la Corne de l’Afrique et en Afrique australe est très préoccupante, notamment pour les migrants en situation de vulnérabilité, les populations très mobiles et les communautés déplacées qui sont souvent laissées pour compte dans ces situations de crise’’, déclare la directrice générale de l’OIM, Amy Pope.
Elle estime qu’il faut ‘’agir rapidement’’ en protégeant les personnes les plus vulnérables ‘’pour atténuer l’impact de cette épidémie sur la région’’.
L’OIM a fait part de sa préoccupation face à la situation des migrants et des personnes déplacées qui s’exposent aux risques d’infection en raison de leur mode de vie mobile limitant leur accès aux soins médicaux.
‘’L’appel et le plan de préparation et de riposte de l’OIM sont conçus pour réduire le risque d’exposition à la maladie chez ces groupes en situation de vulnérabilité’’, indique le communiqué.
Le texte ajoute que la levée de fonds va permettre à l’OIM de ‘’promouvoir des activités de sensibilisation auprès des migrants, des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et des communautés d’accueil, et renforcer la coordination transfrontalière dans le cadre de la riposte à la maladie’’.