Selon le porte-parole opérationnel de la zone Grand Kasaï, qui n’a pas donné beaucoup plus de détails sur l’arrestation de Constantin Tshidime dit « Bula Bula », le suspect se trouvait cette nuit-là dans un village dans le territoire de Dibaya, à quelques distances du village où les deux experts de l’ONU, l’Américain Michael Sharp et la Suédoise Zaida Catalan, avaient trouvé la mort en mars dernier.
Selon d’autres sources, sa planque aurait été repérée quelques semaines avant et c’est seulement dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30 décembre que la décision d’appréhender le fugitif a été prise. On dit même que quelques jours avant son arrestation, lassé de mener une vie d’errance et craignant pour sa propre personne, il aurait commencé à manifester auprès des siens l’intention de se livrer.
Depuis l’ouverture du procès à Kananga, le nom de Constantin Tshidime revient abondamment dans les déclarations des prévenus et des renseignements. Il s’agit d’un chef de village, que l’on dépeint comme l’un des responsables de la milice Kamuina Nsapu, celle-là même qui aurait ordonné l’exécution des deux experts de l’ONU. Il est incarcéré dans les installations du quartier général de la zone opérationnelle en attendant que la justice vérifie son identité.
rfi