Parmi les inscriptions de ce jour figurent le chef d’état-major de l’armée syrienne, Abdel Karim Mohammad Ibrahim, et Ali Mahmoud Abbas, précédent ministre de la défense de la Syrie et commandant en chef adjoint de l’armée syrienne. Tous deux sont responsables des actions des forces armées placées sous leur commandement, qui commettent de manière systématique et généralisée des actes de torture, des viols, ainsi que des violences sexuelles et sexistes à l’encontre de civils.
Le Conseil a également inscrit sur la liste le ministre de la sûreté de l’État de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), Ri Chang Dae, qui est responsable de nombreux actes de violence sexuelle et sexiste commis par des fonctionnaires du ministère, notamment à l’encontre de femmes et de filles qui s’opposent au régime ou qui sont détenues dans des centres de rétention ou des établissements pénitentiaires en RPDC.
Les désignations de ce jour incluent également Evgeniy Sobolev, chef du « service pénitentiaire » installé par Moscou dans l’oblast temporairement occupé de Kherson en Ukraine. Sous son commandement, un dispositif généralisé et systématique de violations des droits de l’homme a été mis en évidence dans les centres de rétention situés dans des zones placées sous le contrôle des autorités d’occupation russe, y compris la région de Kherson, dispositif incluant la torture et d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, ainsi que des violences sexuelles et sexistes.
Enfin, deux entités sont sanctionnées: Kokorat San Ras, un gang haïtien opérant principalement dans les départements de l’Artibonite et du Nord-Ouest, bien connu pour son utilisation de la violence à l’égard des femmes comme une arme courante, et le centre de rétention MSS du comté d’Onsong, un centre de rétention situé dans la province de Hamgyong du Nord en RPDC, où la torture et d’autres traitements cruels, inhumains ou dégradants sont des pratiques établies.
Avec les inscriptions de ce jour, les mesures restrictives prévues par le régime mondial de sanctions de l’UE en matière de droits de l’homme s’appliquent désormais à 117 personnes et 33 entités de différents pays.
Les personnes et entités inscrites sur la liste au titre du régime de sanctions font l’objet d’un gel des avoirs, et il est interdit de mettre à leur disposition, directement ou indirectement, ou de débloquer à leur profit des fonds ou des ressources économiques. En outre, une interdiction de pénétrer sur le territoire de l’UE s’applique aux personnes physiques inscrites sur la liste.
Les actes juridiques pertinents ont été publiés au Journal officiel de l’UE.