Son Excellence le Président de la République a présidé ce lundi 20 janvier 2025 la cérémonie d’ouverture de la première édition de la Conférence des Administrateurs et Managers Publics (CAMP). Cet événement inédit, qui s’est tenu au CICAD, a rassemblé les structures publiques et parapubliques autour du Chef de l’État, du Premier Ministre et de son Gouvernement pour réfléchir à la refondation de notre Administration.
Cette rencontre intervient dans un contexte où l’État fait face à des défis budgétaires, financiers et organisationnels, nécessitant une réinvention de la gouvernance publique et une Administration républicaine à repenser pour mieux répondre aux enjeux actuels. Il convient de noter que le secteur parapublic est hypertrophié et souvent coûteux, appelant à une rationalisation de ses missions pour mieux servir l’intérêt général.
Dans son discours d’ouverture, le Président a rappelé la Vision Sénégal 2050, boussole de l’action publique, articulée autour de quatre axes : une économie compétitive et créatrice d’emplois, un aménagement durable des territoires, un capital humain et justice sociale, et enfin une bonne gouvernance avec un engagement panafricain.
Le Chef de l’État a également souligné l’importance de renforcer l’efficacité de l’action publique, de consolider la solidarité gouvernementale et de veiller à la primauté de l’intérêt général, tout en s’appuyant sur une Administration modernisée proche des citoyens.
Par ailleurs, le Président Faye a appelé au respect de la hiérarchie gouvernementale comme condition essentielle d’une bonne gouvernance ainsi qu’à la lutte contre la corruption, exigeant loyauté, intégrité et transparence de tous les agents publics.
En mettant en avant la supervision accrue du secteur parapublic et la redéfinition de ses missions pour mieux servir la Nation, le Chef de l’État a appelé chaque cadre dirigeant à œuvrer pour une gouvernance axée sur des solutions et des résultats. Il a réaffirmé que la refondation de l’Administration sénégalaise est un pilier déterminant pour concrétiser la Vision Sénégal 2050 et répondre aux aspirations légitimes des citoyens.
Retrouvez ci-dessous l’intégralité du discours du Président de la République :
Seul le prononcé fait foi
Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames, messieurs les Ministres et Secrétaires d’Etat ;
Monsieur le Premier Président de la Cour des Comptes ;
Monsieur le Vérificateur général du Sénégal ;
Madame le Contrôleur financier ;
Mes dames et Messieurs les Secrétaires généraux des ministères ;
Mes dames et messieurs les Gouverneurs de région ;
Mes dames et messieurs, les Directeurs généraux et directeurs d’administration centrale ;
Mesdames et messieurs les Présidents de Conseil, Directeurs généraux et directeurs d’entités du Secteur parapublic,
Mesdames, Messieurs
Je voudrais tout d’abord vous remercier d’avoir répondu à mon invitation, pour participer à cette première Conférence des Administrateurs et Managers publics (CAMP).
Dans l’histoire de l’État, c’est un rendez-vous inédit.
Inédit par son format qui réunit l’ensemble des structures publiques et parapubliques autour du Président de la République, du Premier Ministre et de son Gouvernement.
Inédit aussi par l’esprit qui le sous-tend.
Cet esprit est celui d’une réflexion collective sur la rénovation de notre gouvernance publique et sur les voies et moyens de porter notre pays vers la transformation systémique que nous souhaitons.
Dès ma prise de fonction, le 02 avril 2024, j’ai souligné l’impérieuse nécessité de repenser notre gouvernance et de réinventer notre Administration, de sorte qu’elle puisse répondre de façon optimale à l’ambition que nous portons pour le Sénégal. Cette ambition a pris forme dans la Vision Sénégal 2050, présentée le 14 octobre dernier et qui constitue, désormais, la boussole de l’action publique.
Pour rappel, la Vision Sénégal 2050 est articulée autour de quatre axes stratégiques :
1. Économie compétitive et création d’emplois.
2. Aménagement et développement durable des territoires.
3. Capital humain et justice sociale.
4. Bonne gouvernance et engagement panafricain.
Vous noterez avec moi que le capital humain et la bonne gouvernance se situent au cœur de cette transformation.
Je salue donc l’engagement constant de tous les agents publics, fonctionnaires comme non-fonctionnaires dont le dévouement quotidien fait vivre l’esprit républicain.
Je leur renouvelle ma confiance, ainsi que celle du Gouvernement.
Je souhaite également souligner le rôle crucial des cadres dirigeants, pièces maîtresses de la haute fonction publique, qui secondent le Président de la République et le Gouvernement dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques.
Au demeurant, au terme de neuf mois d’exercice du pouvoir, les constats sont alarmants :
1. D’abord, un État contraint dont les marges de manœuvre budgétaire et financière n’existent qua-si-ment plus.
2. Ensuite, une Administration républicaine, mais manquant de cohérence et figée dans des schémas dépassés, alors même que nos réalités socio-économiques évoluent rapidement, marquées notamment par la transformation numérique et l’essor de l’intelligence artificielle.
3. Puis, un secteur parapublic hypertrophié, doublonnant souvent l’administration centrale, budgétivore et dont la contribution aux dividendes de l’État reste trop faible.
4. Enfin. Des services publics complexes et coûteux qui limitent l’efficacité des politiques publiques et ternissent l’image de l’État.
Dès lors, il est impératif de refonder notre administration, pour la rendre plus moderne, plus proche des citoyens et plus efficiente dans ses missions.
C’est l’objectif même de cette Conférence des Administrateurs et Managers publics, qui se veut un espace de dialogue, de réflexion et d’orientation stratégique.
Mesdames et Messieurs,
Pour ancrer cette volonté de modernisation, il est essentiel de rappeler les trois (03) principes directeurs qui régissent la fonction publique :
1. Le respect de la hiérarchie, indissociable de l’Autorité de l’État.
2. La primauté de l’intérêt général, incarné par le Président de la République et le Gouvernement, investis de la légitimité populaire.
3. La solidarité gouvernementale, principe fondamental qui exige un respect total envers les membres du Gouvernement et envers l’institution gouvernementale elle-même.
Je n’entrerai pas dans le détail des attributions institutionnelles, clairement énoncées par la Constitution, mais je rappelle que celle-ci doit demeurer un livre de chevet pour tout responsable public.
J’insiste néanmoins sur l’importance capitale du respect dû aux membres du Gouvernement, institution collégiale et solidaire, seule responsable devant le Président de la République et l’Assemblée nationale.
Par voie de conséquence, les dirigeants des administrations centrales et des entités du secteur parapublic relèvent de l’autorité du Premier Ministre, Chef de l’Administration et des ministres et secrétaires d’État.
C’est un impératif de bonne gouvernance : toute décision importante, qu’il s’agisse de recrutement, de budgétisation, de contractualisation ou de partenariat, doit être validée par l’autorité ministérielle et interministérielle compétente.
À cet égard, je renouvelle ma totale confiance et mon soutien indéfectible au Premier Ministre et à l’ensemble du Gouvernement.
Mesdames, messieurs,
Une gouvernance exemplaire demeure une gouvernance intransigeante sur la loyauté et l’intégrité des acteurs.
Une gouvernance marquée par le sens élevé de l’Etat, l’exigence de transparence, la lutte contre la corruption, la reddition des comptes et l’impartialité dans la conduite de l’action publique.
Sous ce rapport, l’adoption prochaine d’une série de lois sur la transparence, dans le but d’améliorer durablement la gouvernance publique, traduit une volonté politique soutenue de créer dans le secteur public, un environnement sain, propice au travail de qualité, au service du bien-être des populations, quel que soit leur localité de résidence.
Afin de mieux répondre aux attentes de nos populations et stimuler le développement local, nous allons, dès cette année 2025, activer les Pôles économiques, assises stratégiques de la territorialisation des politiques publiques.
Je souhaite instaurer une gouvernance de proximité, attentive à chaque collectivité territoriale, apte à déployer des politiques équitables dans l’hydraulique, l’électrification, la santé, l’éducation et la formation.
Lors du Conseil des ministres du 16 octobre 2024, j’ai rappelé que la performance de l’État se mesure à la cohérence de ses méthodes et à l’efficacité de ses interventions, en particulier pour accompagner l’industrialisation de nos territoires et le développement de filières stratégiques créatrices d’emplois.
Dans cette optique, je signale l’importance de la refondation de l’action des pouvoirs publics qui doit être conforme aux besoins et aspirations des populations, en repensant la déconcentration et en revitalisant la décentralisation.
Repenser la déconcentration, c’est évaluer la mise en œuvre de la charte de la déconcentration de 2020.
Repenser la déconcentration, c’est évoluer vers une nouvelle doctrine de déconcentration plus avancée, qui impulse un Etat central cohérent dans son organisation et ses processus de prise de décision et d’action.
Repenser la déconcentration, c’est développer un Etat territorial performant, mieux coordonné avec des services restructurées et optimisés dirigés par des autorités administratives (gouverneurs, préfets et sous- préfets), davantage responsabilisées et évaluées annuellement sur la base d’objectifs assignés.
A ce titre, je demande au Premier Ministre de définir, un nouveau dispositif d’approfondissement de la déconcentration au sein des ministères et au niveau territorial. Parallèlement, nous devrons revitaliser la décentralisation en réexaminant le découpage administratif, les compétences transférées et la fiscalité locale, tout en prévoyant des mécanismes de financement plus adaptés aux besoins des collectivités.
Ce travail de révision se fera en concertation avec les élus locaux et les acteurs territoriaux, de manière à promouvoir une subsidiarité efficace et un développement territorial équilibré.
Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames, messieurs les Ministres, Mesdames, Messieurs,
Un État stratège confère des délégations à des entités publiques, mais veille à l’exemplarité de leur gouvernance et à leur performance.
C’est pourquoi, j’attache une importance primordiale à la supervision du secteur parapublic.
Je demande au Premier Ministre d’assurer l’application rigoureuse de la loi d’orientation du 19 avril 2022 relative au secteur parapublic qui vise à mieux cerner le portefeuille de l’État, à maîtriser la gestion des ressources publiques et à vérifier la pertinence des interventions du secteur parapublic.
Je rappelle l’exigence pour les organes délibérant et exécutif des entités du secteur parapublic de s’en tenir strictement à leurs prérogatives.
À ce titre, je demande aux conseils d’administration et aux directions générales de soumettre, sans exception, leurs choix stratégiques aux ministères compétents, grâce à la tenue systématique de pré-conseils.
Les comptes rendus de ces réunions seront communiqués en détail au Premier Ministre et au Président de la République.
Il en va de même pour les décisions de recrutement et de rémunération.
Celles-ci feront l’objet d’un encadrement réglementaire strict, afin de préserver à la fois la cohérence des politiques publiques et la soutenabilité des finances de l’État.
Ce rappel illustre l’ampleur des défis posés par la gouvernance du secteur parapublic, dont la performance et le contrôle exigent une vigilance de tous, les instants. J’attire l’attention sur l’importance d’une gestion rigoureuse des entreprises publiques, qui doivent être administrées selon les meilleurs standards internationaux.
Elles ne sauraient constituer un fardeau pour la Nation.
Au contraire, leur contribution à la prospérité collective doit être évidente.
J’invite donc le Ministre des Finances et du Budget, ainsi que le Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, à évaluer et à actualiser la doctrine de gestion du portefeuille de l’État. Cette révision se justifie par les risques économiques, budgétaires et financiers que certaines entreprises publiques d’envergure peuvent faire peser sur nos ressources nationales.
Je demande en outre au Premier Ministre, en coordination avec le Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, de définir une liste précise d’entreprises publiques stratégiques, parmi lesquelles SENELEC, PETROSEN, SAR, AIR SENEGAL, le FONSIS, le Groupe La Poste, ou encore le Port autonome de Dakar.
Leurs modes de gouvernance devront être renforcés, afin d’instaurer un contrôle rigoureux et permanent de leurs activités et de leurs performances. Décélération
Au demeurant, j’ai déjà requis du Chef du gouvernement, la réactivation du Comité interministériel de suivi et de restructuration des entreprises en difficulté. Celui-ci aura pour tâche d’identifier les failles de gestion et de proposer des solutions pérennes.
Le Premier Ministre engagera également une évaluation minutieuse des agences d’exécution et structures analogues, dont certaines dupliquent les missions de l’administration centrale tout en grevant le budget de l’État.
Dans le même ordre d’idées, j’ai demandé que soit élaboré un cadre législatif encadrant les autorités administratives indépendantes.
Leur action et leur mode de gestion ne peuvent plus échapper au contrôle de l’État central.
Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames, messieurs les Ministres et Secrétaires d’Etat,
Chers participants,
Bien entendu, je n’ai pas évoqué ici l’ensemble des constats, des acquis, des difficultés et des perspectives.
Toutefois, nous partageons un socle commun : le primat de l’intérêt général, la culture du service public et le sens élevé des responsabilités.
C’est l’esprit « Jub, Jubal, Jubanti » de la lettre du 08 avril 2024 que j’ai adressée à chaque fonctionnaire et agent de l’administration du Sénégal.
Nous avons également un consensus inaltérable à entretenir : le sens des responsabilités.
D’où cette priorité que j’attache à l’encadrement supérieur de l’Etat et de ses démembrements.
Un système d’appel à candidatures pour certains postes de responsabilités sera bientôt opérationnel. Nous avons déjà enclenché ce processus au niveau de la Commission nationale des droits de l’Homme.
Mesdames et messieurs les Dirigeants, responsables des structures publiques et parapubliques,
Le rôle que vous jouez dans la conduite de l’action publique requiert un engagement total, une loyauté absolue, une déontologie exemplaire, et une intégrité à toute épreuve.
Il exige aussi une parfaite connaissance de l’organisation de l’État et de ses procédures, notamment celles régissant la commande publique.
Sur ce dernier point, j’ai déjà reçu du Premier Ministre, le Projet de création d’une agence nationale de centralisation de la commande publique.
Notre objectif est de rationaliser les dépenses de l’État et d’améliorer nos marges de manœuvre budgétaires, dans le cadre d’un assainissement durable et d’une gestion vertueuse de nos finances publiques.
C’est ensemble que nous parviendrons à construire une gouvernance de souveraineté, une gouvernance de solutions et une gouvernance de résultats.
Dans cette dynamique, sous la coordination du ministère des Finances et du Budget et la supervision du Premier Ministre, je vous demande de finaliser les lettres de politique sectorielle dans chaque ministère et d’instaurer une culture de dialogue de gestion tant au sein et qu’entre les ministères.
Cette démarche est essentielle pour renforcer l’efficience et produire des résultats concrets, dans le délai fixé à chaque entité. J’en appelle aussi à la généralisation du Management de la qualité dans l’ensemble des structures publiques et parapubliques.
Nous devons faire progresser la culture de la qualité et viser la certification systématique de toutes nos procédures, qu’elles soient simples ou complexes.
Telle est la condition pour garantir la continuité de l’État, qui dépasse les régimes et les personnes au pouvoir.
Le temps est également venu d’accélérer la transformation numérique de nos administrations. La dématérialisation des formalités et leur accessibilité simplifiée représentent des gages de transparence et de bonne gouvernance.
Je demande donc au Chef du gouvernement de lancer la réforme cruciale du système de gestion des finances publiques, en intégrant les systèmes d’information financière de l’État.
Le 24 février 2025, je lancerai le New Deal technologique.
Il nous permettra de bâtir un service public moderne, agile et tourné vers l’avenir.
Parallèlement, j’encourage le Gouvernement à faire de l’innovation publique un levier d’efficacité et un vecteur de communication, à l’image du récent GOV’ATON.
C’est dans cet esprit que dès le début de mon mandat, j’ai décidé la création, à la Présidence de la République, d’un Bureau d’intelligence et de Prospective économique (BIPE).
Il travaille en synergie avec le Bureau de suivi et d’Évaluation des politiques et programmes publics et le Bureau opérationnel de coordination et de Suivi (BOCS), relevant de la Primature.
En attendant la mise en place d’un dispositif de pilotage plus robuste de l’Agenda national de transformation Sénégal 2050, ce dispositif renforcera la culture de suivi et d’évaluation, indispensable pour mesurer l’impact de nos politiques et pour assurer l’amélioration continue du service public.
Mesdames, messieurs,
Diriger, c’est décider. C’est surtout conduire des hommes et des femmes.
C’est donc, en définitive, disposer d’un précieux capital humain à valoriser pour améliorer les performances des organisations publiques et parapubliques.
C’est pourquoi la transformation de la fonction publique est une priorité absolue.
Nous devons replacer l’usager et le citoyen au centre de nos préoccupations.
Nous devons également, faciliter la mobilité des agents et résister aux tendances corporatistes.
Nous devons enfin engager un examen réfléchi de nos grilles de rémunération, améliorer la formation initiale et continue des agents et repenser nos écoles nationales de formation.
Je demande donc au Premier Ministre de me proposer un programme ambitieux de transformation de la fonction publique, incluant la réforme des écoles de formation spécialisées, ainsi que des formations et recrutements à l’École nationale d’Administration.
Je l’invite, en outre, à promouvoir une fonction publique d’emplois, ouverte et inclusive, avec la généralisation des fiches de postes et où la contractualisation pour certains postes de direction sera une réalité. Au demeurant, le bien-être au travail constitue un impératif de motivation et d’efficacité.
Le Premier Ministre veillera à une gestion rigoureuse de l’immobilier public, à l’amélioration du cadre de vie dans les administrations et à un usage optimal des équipements informatiques et des services numériques, qui seront validés par le Ministère du Numérique.
Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames, messieurs les Ministres et Secrétaires d’Etat, Mesdames, messieurs,
La marque de l’État, c’est sa capacité à décider. Quant à l’Administration, sa marque réside dans sa force d’action, à travers la mise en œuvre d’une vision approuvée par le suffrage du peuple souverain.
Je ne saurais clore mon intervention sans saluer la qualité de notre administration et sa prodigieuse faculté d’adaptation, même dans les périodes de profonde réorganisation.
Je sais pouvoir compter sur l’enthousiasme et la mobilisation de chacune et de chacun pour redresser le pays et pour bâtir un État au plus près des populations, et à la hauteur des défis de notre époque.
Je félicite le Premier Ministre, le Gouvernement, et l’ensemble des personnalités ici présentes et leur renouvelle mon soutien et mon appui.
Cette première édition de la Conférence des Administrateurs et Managers publics, (CAMP) qui deviendra une rencontre annuelle à thème constitue un moment d’introspection et de convergence.
C’est un séminaire gouvernemental élargi, où nous affinons notre vision et harmonisons notre compréhension des missions qui nous incombent et des règles qui gouvernent notre action.
Je vous souhaite une journée féconde, riche en réflexions et en propositions de grande valeur. Je déclare ouverte la Conférence des Administrateurs et Managers publics.
Je vous remercie de votre attention