Début novembre, la police s’est déployée à l’entrée d’une mine d’or désaffectée à Stilfontein, en Afrique du Sud. Elle a coupé tout ravitaillement, afin de forcer les centaines de mineurs clandestins à sortir. Cette décision a été dénoncée par les organisations des droits de l’homme, qui ont saisi la justice. Celle-ci a ordonné à la police de mettre fin à ce blocus.

Des activités « illégales » « Soyons clair, ces activités minières clandestines sont illégales », a-t-il réagi dans un communiqué publié le lundi 18 novembre. D’après la police, certains mineurs sont lourdement armés, assure Cyril Ramaphosa. Il ajoute qu’ils sont recrutés par des gangs criminels et certains sont impliqués dans des crimes violents, tels que des meurtres et des viols.

Beaucoup d’entre eux sont entrés dans le pays illégalement, affirme le chef d’État. Face à la polémique provoquée par la décision de police de bloquer tout ravitaillement pour forcer ces mineurs à sortir de la mine de Stilfontein, Cyril Ramaphosa a publiquement apporté son soutien à cette opération. Le pays est partagé. « Même les clandestins et les criminels ont des droits », clament les organisations des droits de l’homme qui ont saisi la justice.

Mais dans un pays où le taux de chômage atteint les 30%, de nombreux Sud-africains voient d’un mauvais œil ces mineurs clandestins « zamas zamas », dont la grande majorité viennent des pays voisins. En un an, Plus de 12 000 mineurs clandestins ont été arrêtés en Afrique du Sud dans le cadre d’une vaste opération contre cette activité illégale.