Une mutuelle panafricaine de gestion des risques exprime sa solidarité aux victimes des inondations à Matam et Kédougou
La cheffe du Bureau régional en Afrique de l’Ouest de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC, en anglais), une agence spécialisée de l’Union africaine (UA), a exprimé, jeudi, la compassion et la solidarité de sa structure au gouvernement sénégalais et aux populations touchées par les inondations dans les régions de Matam (nord) et de Kédougou (sud-est), suite à la crue du Fleuve Sénégal.
”Nous avons été très touchés par ce qui se passe dans les régions nord et sud-est du Sénégal (Matam et Kédougou) et nous exprimons toute notre compassion et notre solidarité au gouvernement de la République du Sénégal pour les populations sinistrées’’, a notamment indiqué Linda Carole Tiémoko.
Elle s’exprimait en marge d’un atelier technique régional ouvert aujourd’hui, qui se poursuit jusqu’au 22 octobre. Plusieurs experts, des officiels sénégalais et divers autres acteurs participent à la rencontre.
”Nous sommes réunis à Dakar pour voir avec les experts comment traiter les risques de manière préventive’’, a expliqué la cheffe du Bureau régional en Afrique de l’Ouest de l’ARC.
Linda Carole Tiémoko a rappelé que l’ARC a pour mandat de prévenir les pays membres sur les risques de catastrophe en Afrique de l’Ouest, du centre et du nord. Elle déroule également un programme de renforcement de capacité et d’accompagnement des experts locaux dans la prévention et la gestion des risques de catastrophe.
D’après un document remis à la presse, la Mutuelle panafricaine de gestion des risques a été mise en place par l’Union africaine pour aider les gouvernements africains à améliorer leurs capacités de planification, de préparation et de réponse aux événements météorologiques extrêmes et aux catastrophes naturelles.
‘’’Grâce à la collaboration et à des financements innovants, le groupe ARC permet aux pays de renforcer leurs systèmes de gestion des risques de catastrophe et d’accéder à un financement rapide et prévisible en cas de catastrophe afin de protéger la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance de leurs populations vulnérables’’, ajoute la même source.