52 Africains influents au Rwanda : Aliko Dangote, Yerim Sow et Tidjane Thiam présents

Organisée à l’initiative de Dangote, cette réunion a rassemblé les têtes pensantes du secteur privé africain, selon des informations rapportées par Jeune Afrique.

Les coulisses d’une réunion hautement confidentielle

L’aéroport international de Kigali a vu défiler un nombre impressionnant de jets pri de l’African Renaissance Retreat. Cette rencontre, voulue par le milliardaire nigérian Dangote, a réuni des figures majeures comme l’ivoirien Tidjane Thiam, ancien dirig grandes institutions financières, et le sénégalais Yerim Sow, entrepreneur de renom fondateur de Teyliom.

L’objectif de cette retraite était clair : rassembler les esprits les plus brillants pour aborder les grandes questions économiques de l’Afrique. En tant qu’hôte de cet événement, le président rwandais Paul Kagame a participé à la cérémonie d’ouverture et a organisé des réceptions en l’honneur des participants.

Parmi eux, seuls quatre chefs d’Etat étaient présents, avec William Ruto, président en exercice du Kenya, et trois anciens dirigeants : la libérienne Ellen Johnson Sirleaf, le nigérian Olusegun Obasanjo et le tanzanien Jakaya Kikwete.

Une présence marquée des leaders anglophones

La réunion a principalement attiré des participants issus de pays anglophones. Le Nigéria, en particulier, était largement représenté avec des figures telles que Akinwumi Adesina, président nigérian de la Banque africaine de développement, Benedict Oramah, nigérian à la tête d’Afreximbank, et Jim Ovia, fondateur nigérian de Zenith Bank.

on notait également la présence du sénégalais Makhtar Diop, directeur général de la Société financière internationale, et du franco-malgache Hassanein Hiridjee, PDG du groupe Axian. Les pays d’Afrique du Nord n’étaient pas en reste, avec des personnalités comme le marocain Mostafa Terrab du groupe OCP et l’égyptien Naguib Sawiris, magnat des télécoms.

Les francophones, bien que moins nombreux, ont également joué un rôle important, avec l’ivoirien Tidjane Thiam et le sénégalais Yerim Sow représentant des secteurs clés, aux côtés de la camerounaise Vera Songwe, économiste reconnue, et de sa compatriote Kate Fotso, femme d’affaires dans le secteur de l’agro-industrie, mettant en avant la diversité géographique des participants.

Des discussions stratégiques sous le sceau de la confidentialité

Les échanges se sont concentrés sur des thèmes cruciaux pour le continent, tels que le développement du commerce intra-africain, la croissance économique, et l’avenir de la zone de libre-échange.

Face aux défis que les gouvernements africains peinent parfois à surmonter seuls, le nigérian Dangote a encouragé ses homologues à s’engager davantage et à proposer des solutions concrètes. Notons qu’aucune information n’a filtré sur les débats précis, et les participants se sont abstenus de faire des déclarations publiques.

La seule voix discordante fut celle d’Alex Alozie, PDG nigérian d’UBA, qui a brièvement évoqué sur les réseaux sociaux le potentiel impact des discussions, soulignant « des idées audacieuses et des solutions concrètes pour façonner l’avenir de l’Afrique ».

Une mobilisation inédite du secteur privé africain

Cette rencontre marque un tournant dans l’implication des grandes figures économiques du continent. Aliko Dangote, Tidjane Thiam, Yerim Sow et les autres participants de l’African Renaissance Retreat ont affiché leur détermination à passer de l’observation à l’action. Leur ambition commune : transformer les défis de l’Afrique en opportunités et devenir des piliers incontournables du développement du continent.