Le Sénégal, comme de nombreux autres pays, reste actuellement en alerte devant la menace d’une potentielle épidémie de Mpox, ou variole du Singe, qui continue de se propager à l’échelle mondiale. Le professeur Daouda Ndiaye, parasitologue et Président du Centre International de Recherche et de Formation en Génomique Appliquée et de Surveillance Sanitaire, souligne l’importance cruciale de l’anticipation et de la préparation pour faire face à cette menace sanitaire.
Le Mpox est désormais inscrit parmi les maladies d’intérêt international, selon le Règlement Sanitaire International (RSI) de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ce qui oblige les pays à déclarer toute apparition de cette maladie. Le Sénégal, conscient de l’urgence de la situation, a mis en place un plan de riposte pour éviter l’apparition de cette maladie sur son territoire et, si nécessaire, pour contrôler sa propagation.
Le professeur Ndiaye insiste sur le fait que la clé pour limiter l’impact de l’épidémie réside dans la prévention et la gestion proactive. Le Mpox, comme d’autres zoonoses, est lié aux interactions étroites entre les humains et les animaux, exacerbées par des facteurs tels que la déforestation et le changement climatique. Cela rend la surveillance et la réponse rapide d’autant plus essentielles.
Le Professeur appelle ainsi chaque citoyen à prendre ses responsabilités en matière de prévention. Il encourage la population à se soumettre à des dépistages en cas de suspicion de contact ou de symptômes évocateurs de la maladie. Une détection précoce et un traitement approprié dès le début de l’apparition des symptômes sont essentiels pour réduire le taux de mortalité et éviter la propagation de la maladie.
En conclusion, la gestion efficace de l’épidémie de Mpox repose sur une réponse coordonnée et la vigilance collective. Chaque individu joue un rôle crucial dans la prévention, et il est impératif de suivre les mesures de précaution recommandées pour protéger la santé publique et éviter une crise sanitaire majeure.