RDC: Vital Kamerhe dévoile les contours de sa future présidence de l’Assemblée nationale
Vital Kamerhe s'apprête à reprendre la présidence de l'Assemblée nationale. Sa victoire lors des primaires de mardi 23 avril, où il a devancé deux de ses confrères de l'Union sacrée, lui ouvre la voie vers le perchoir. En privé comme en public, il commence à dessiner les contours de sa future présidence.
Vital Kamerhe s’apprête à reprendre la présidence de l’Assemblée nationale. Sa victoire lors des primaires de mardi 23 avril, où il a devancé deux de ses confrères de l’Union sacrée, lui ouvre la voie vers le perchoir. En privé comme en public, il commence à dessiner les contours de sa future présidence.
Vital Kamerhe, qui était déjà président de l’Assemblée nationale de 2006 à 2009, se positionne comme un allié clé du chef de l’État, tout en promettant une approche rigoureuse et méthodique. Il insiste sur le rôle constitutionnel de l’Assemblée nationale comme la deuxième institution de la République, qu’il compte revitaliser afin qu’elle joue mieux sa mission de contrôler le gouvernement, qu’il rappelle être la quatrième institution.
Vital Kamerhe rejette toute forme de flatterie et se présente comme le catalyseur des promesses et de la vision de Félix Tshisekedi. Il souligne que la mission de l’Assemblée n’est pas de demander des comptes au président Tshisekedi, mais plutôt de scruter l’action des ministres.
Contrôle sur l’action gouvernementale renforcé
Ainsi, il envisage de renforcer le contrôle gouvernemental, en précisant que les manquements des ministres ne devraient pas rejaillir sur le président. Il promet des sessions hebdomadaires de contrôle de l’exécutif, au cours desquelles les ministres seront convoqués par secteur pour évaluer la mise en œuvre du programme gouvernemental. Il insiste également sur l’importance de l’accès aux rapports de l’Inspection Générale des Finances (IGF) pour l’Assemblée nationale, afin de garantir une transparence et une responsabilité accrues dans la gestion publique.
Cette posture sera-t-elle suffisante pour apaiser ceux qui l’accusent de se servir de ce poste comme d’un tremplin pour ses ambitions présidentielles ? Des proches de Félix Tshisekedi préfèrent attendre de voir son action avant de porter un jugement.