Présentez vous à nos lecteurs ?
Je me définis comme médiapreneure, journaliste et passionnée des métiers de communication et des médias. Je réside actuellement à Bruxelles et suis à travers Diasmecom, l’initiatrice du Salon International des Diasporas Noires qui aura lieu du 02 au 04 février à Tour & Taxis.
Qu’est-ce qui a motivé la mise en place de ce rendez-vous des diasporas noires à Bruxelles ?
Tout part de Diasmecom, Diaspora Media Communication, qui se matérialise comme une réponse aux années d’expériences accumulées au sein du monde associatif et afro-militant. J’ai fait le constat que beaucoup trop d’initiatives qu’elles soient politiques, culturelles, sociales, économiques existent mais manquent cruellement de communication et de structuration. Ces manquements nous privent de certaines informations, opportunités et visibilité. J’ai moi-même souvent fait défaut dans mes pratiques et j’ai décidé de formaliser mes activités. Une fois fait, je me suis dit qu’il fallait accompagner les organisations qui en exprimaient le besoin, et c’est le coeur de l’activité de Diasmecom.
Au-delà du salon, quelles autres grandes actions avez-vous réalisées depuis la création de Diasmecom ?
Le Salon est le premier événement d’une telle ampleur. d’habitude nous accompagnons les autres dans leurs activités. Comme avec l’Ong Eclosio avec laquelle on a travaillé sur la campagne de sensibilisation Diaspora en Action pour sensibiliser la jeunesse sénégalaise sur les risques de prendre la mer. J’ai eu le privilège de faire partie du Jury des Cooperation Game organisés par ULB Coopération. J’ai donné une formation sur l’outil numérique à Kinshasa et j’ai récemment participé à la mission économique belge en Côte d’Ivoire.
Diasmecom propose une palette de services allant du community management , au design, à la stratégie ou à la rédaction de dossiers… J’en profite pour saluer et remercier Herve Ametepe, notre graphiste qui fait un travail exceptionnel.
Pourriez vous revenir sur les objectifs du salon ?
L’objectif premier du salon est de valoriser les initiatives socio-économiques et les expertises afro-descendantes en diasporas. Nous devons avoir des espaces où nous connaître et nous reconnaître. Des espaces où nous créons nos opportunités et où nous pouvons entamer des collaborations en toute confiance. Il s’agit de faire rebondir l’argent et les opportunités dans nos communautés d’abord. Nous avons tout ce dont nous avons besoin, toutes les compétences sont là.
Mot de la fin
Nous sommes une plus-value, soyons en certains. Il est temps de reprendre notre leadership et de nous renforcer les uns les autres car que nous le voulions ou pas, nous avons des défis communs à relever.
Jamil Thiam, représentant-résident ( bitimrew press group)