Bruxelles : Entretien avec M.Orphée Kinss, coordonnateur de la Convergence pour une Alternative Progressiste ou CAP2024
En vue de l’élection présidentielle de 2024, Monsieur Orphée.A. Kinss, coordonnateur de la CAP24 dans le Benelux décline dans cet entretien toute l’ambition de la plateforme, citoyenne et politique, appelée Convergence pour une Alternative Progressiste ou CAP2024. Celle-ci, qui polarise toutes les initiatives de soutien à la candidature du Maire de Notto Diobasse, M. Alioune SARR, ancien Ministre du Tourisme et des Transports Aériens puis Ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel, a pour objet d’aller la conquête des suffrages avec le soutien inamovible de la diaspora. (Entretien)
— Monsieur Orphée.A. Kinss pouvez-vous nous expliquer les orientations de la Cap 24 ?
La Convergence pour une Alternative Progressiste ou CAP2024 est une plate-forme politique qui consacre la fédération de toutes les initiatives de soutien à la candidature de Alioune SARR. Elle rassemble les militants, responsables et structures de l’AFP, signataires des différentes déclarations de soutien à la candidature de Alioune SARR pour la présidentielle de 2024. A cela s’ajoutent les Alliés et Sympathisants de Alioune SARR, les Organisations politiques et sociales d’horizons variés, les Personnalités indépendantes, enseignants et d’universitaires etc.
L’ambition de la CAP2024 est de conquérir et d’exercer le pouvoir en 2024 autour des conclusions des assises nationales adossées aux idéaux de progrès, de justice sociale, de paix, de solidarité et de l’intégration africaine.
— La création de la Convergence pour une alternative progressiste, n’affaiblit-elle pas l’Alliance des forces de progrès (AFP) ?
Loin de là. La CAP2024 n’est pas l’Afp. Elle va au-delà de l’Afp pour rassembler des acteurs venus d’horizons divers : des politiques, des non politiques, des intellectuelles, des membres de la société civile qui au-delà de la candidature de Alioune SARR portent un projet de transformation qualitative de notre société pour le bien-être des sénégalais et sénégalaises.
— Monsieur Alioune Sarr sera en tournée en France et dans les pays du Benelux. Pouvez-vous revenir sur le sens de cette tournée européenne?
Il s’agit surtout de partager avec nos compatriotes le projet que porte la CAP2024, dans lequel la diaspora est appelée à jouer un rôle important. Comme vous le savez, la CAP2024 a une très forte présence dans la diaspora notamment en France, en Belgique, en Italie. Donc, cette tournée permettra également de remobiliser les camarades autour des objectifs politiques de la CAP2024 .
— En tant que responsable de la Cap 24 au Benelux, pouvez nous dire la place que la diaspora occupera dans votre projet ?
Comme je l’ai dit plus haut, la diaspora occupe une place de choix dans le projet politique de la CAP2024. Nous pensons qu’il faudra lui permettre de jouer pleinement son rôle dans le développement économique et social du Sénégal en lui accordant une place de choix dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques.
— Quels commentaires faites-vous sur la prolifération de candidatures à la prochaine présidentielle ?
Nous n’avons pas de problème particulier avec ça. D’ailleurs, le propre de la démocratie c’est de permettre l’expression diverse et plurielle. Elle doit pouvoir permettre à toutes les particularités, toutes les spécificités de s’exprimer. L’essentiel, c’est de garantir les conditions de transparence, d’impartialité et d’équité dans l’organisation du scrutin.
— Que pensez-vous de la décision des autorités de fermer certains consulats jusqu’à nouvel ordre ?
C’est déplorable qu’on en soit arrivé à cette situation. Quel que soit la situation, l’Etat du Sénégal a le devoir d’assurer l’accès aux services publics à tous les citoyens. Sous ce rapport, c’est un fait regrettable, déplorable.
— Quelle est la position de la Cap 24 sur la situation politique qui prévaut aujourd’hui au Sénégal ?
Nous ne voyons pas de situation conflictuelle au Sénégal. Ce sont des divergences qui s’expriment dans le cadre d’une démocratie. Même si nous notons des dérives inacceptables et regrettables, nous ne sommes pas dans une situation de chaos.
afripresse.com
(Afrique Presse Communication)