(Multimédia) L’UA salue l’initiation des pourparlers de paix entre le gouvernement éthiopien et les rebelles
Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (AUPSC) a salué le lancement des pourparlers de paix dirigés par l’UA entre le gouvernement éthiopien et les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).
ADDIS-ABEBA, 22 octobre (Xinhua) — Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (AUPSC) a salué le lancement des pourparlers de paix dirigés par l’UA entre le gouvernement éthiopien et les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).
Dans un communiqué publié vendredi, l’AUPSC a espéré que les pourparlers de paix prévus lundi en Afrique du Sud auraient un résultat fructueux.
Le gouvernement éthiopien et le TPLF ont tous deux confirmé leur présence aux pourparlers de paix de la semaine prochaine.
« Le Conseil félicite vivement les parties pour leurs efforts dévoués visant à une résolution pacifique du conflit et a en outre salué les engagements mutuels à participer véritablement au processus de paix sous les auspices de l’UA », ajoute le communiqué.
L’AUPSC a par ailleurs exhorté les Etats membres de l’UA et la communauté internationale à continuer d’étendre l’aide humanitaire à la population touchée par la guerre, en particulier les femmes et les enfants.
Les pourparlers dirigés par l’Union africaine étaient auparavant prévus pour le 8 octobre, mais auraient été reportés pour « des raisons logistiques et techniques ».
L’Ethiopie, deuxième pays le plus peuplé d’Afrique, a connu un conflit dévastateur entre les troupes alliées du gouvernement et les forces fidèles au TPLF depuis novembre 2020, qui a laissé des millions de personnes dans un besoin urgent d’aide humanitaire.
L’aide humanitaire a été dirigée vers la région du Tigré après que le gouvernement éthiopien et les forces rebelles eurent convenu fin mars d’une cessation conditionnelle des hostilités et de l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire dans la région.
Le conflit a repris en août lorsque le gouvernement éthiopien et le TPLF se sont mutuellement accusés d’avoir de nouveau engagé les combats. Cette reprise des combats a entraîné l’arrêt des flux d’aide humanitaire vers la région.