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CAN 2022: les Camerounais désillusionnés après leur défaite en demi-finale contre l’Égypte

Battus au bout de la soirée par l’Égypte, jeudi 3 février en demi-finale de la CAN 2022 (0-0, 3 tirs au but à 1), les Lions indomptables sont apparus très marqués après la rencontre. Leur rêve de remporter ce titre sur leur terre s’est effondré après une séance de tirs au but pénible.

Le Cameroun ne succédera pas à… l’Égypte. En 2006, les Pharaons remportaient la CAN qui se jouait sur leur sol. Les Lions indomptables rêvaient de devenir la première équipe à réitérer cette performance depuis 16 ans, avec cette CAN 2022 joué à domicile. Mais il n’en sera rien, car au terme d’une soirée stressante de Yaoundé, le Cameroun a été éliminé en demi-finale par… l’Égypte.

S’ils étaient arrivés au stade d’Olembé en chantant et en dansant, les Camerounais de l’entraîneur Toni Conceiçao en sont repartis têtes basses, l’esprit tourmenté. « Quand tu es si proche de la finale, ça fait mal », a confié Eric Maxim Choupo-Moting, qui n’a pas utilisé par le sélectionneur durant les 120 minutes de jeu précédant les tirs au but.

« Dieu était de leur côté »

Avec trois échecs pour un seul tir réussi (le premier, signé Vincent Aboubakar), le Cameroun pouvait difficilement espérer rejoindre le Sénégal en finale, comme en 2002. Harold Moukoudi, le premier à avoir manqué sa tentative (Gabaski s’est interposé devant lui puis devant James Léa Siliki, avant que Clinton Njie envoie l’ultime tir hors cadre), a accepté de s’exprimer quelques minutes après l’élimination.

« Ça fait très mal. (…) C’est beaucoup de déception, de la colère, de la tristesse… C’est compliqué d’expliquer nos sentiments et les miens particulièrement », a confié le joueur de Saint-Etienne d’une voix éteinte. Lui et ses coéquipiers n’ont pas été en réussite, mais il assure que l’exercice des tirs au but avait pourtant été travaillé.

« C’est comme jouer au casino », a déclaré André Onana, pour lequel il est « difficile de sortir de cette manière ». Si le portier camerounais a sauvé les siens durant la rencontre en allant tacler Mohamed Salah loin de sa ligne de but, il n’a en revanche rien pu faire contre les trois tirs égyptiens lors la fameuse séance d’après prolongation. « Les penaltys, c’est Dieu qui décide. Dieu était de leur côté », regrette-t-il.

La double confrontation avec l’Algérie est proche

Pour André-Franck Zambo Anguissa, « le football est cruel », car à ses yeux, « le meilleur n’a pas gagné ». Un avis très partagé dans les rangs camerounais. « Nous avons démontré que nous sommes meilleurs que les Égyptiens », a abondé André Onana, regrettant au passage le manque de réalisme des siens : « Avec les occasions qu’on a eues, on aurait pu marquer et tuer le match. »

« On avait à cœur de prendre une revanche, eu égard à l’histoire », a poursuivi Zambo Anguissa, en référence à la CAN 1972 où le Cameroun, chez lui, s’était arrêté déjà en demi-finale. Lui et ses partenaires n’auront toutefois pas trop de temps pour ruminer cet échec cuisant : après le match pour la troisième place, samedi 5 février contre le Burkina Faso, « de grosses échéances arrivent ».

Fin mars, les Camerounais ont à leur programme une double confrontation avec l’Algérie. Le vainqueur jouera la Coupe du monde 2022 au Qatar, le vaincu restera à quai. Il va donc falloir évacuer sans tarder cette CAN 2022. « On est très mal », concède James Léa Siliki, tout en se projetant sur la suite : « Malgré le résultat, je reste un Lion indomptable, et mes coéquipiers aussi. » « Quand tu tombes, il faut savoir se relever très vite », insiste Zambo Anguissa.

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