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Statu quo entre l’Union européenne et Londres sur le Brexit

Le sommet européen de jeudi et vendredi était marqué d’une croix dans le calendrier des négociations entre l’UE et le Royaume-Uni. Au final les discussions sur un accord commercial restent globalement dans la même impasse.

Des progrès sont à signaler mais ils ne sont pas assez significatifs pour envisager un compromis. Le scénario d’une sortie sans accord semble donc se renforcer. « Il faut un changement fondamental d’approche« , insiste le Premier ministre britannique Boris Johnson. En cas d’échec ce sont les règles de l’Organisation mondiale du commerce qui seront d’application.

A l’unisson l’UE assure vouloir parvenir à un compromis mais pas à n’importe quel prix. Le président français reconnaît que les deux parties devront faire un geste. « _Nous sommes conscients que cela nécessite des efforts, en particulier du Royaume-Uni _ », souligne Emmanuel Macron.

Son homologue irlandais, Micheal Martin, assure qu’il y a de place pour parvenir à ce compromis. « Une analyse objective soulignerait qu’il y a la base d’un accord« . Trois dossiers sont toujours au cœur de l’impasse : la pêche, la gouvernance et la concurrence équitable.

Répéter les avertissements

Au cours du sommet les dirigeants de l’Union européenne ont aussi abordé des questions de politique internationale. Les 27 demandent une nouvelle fois à la Turquie d’arrêter ses actions unilatérales en Méditerranée orientale avant de décider d’éventuelles sanctions dans les prochains mois. « Nous allons suivre et surveiller de près la situation avec tous les différents acteurs et en particulier les Etats membres impliqués dans la région« , précise le président du Conseil européen, Charles Michel.

La covid-19 au Conseil européen

Le coronavirus n’était pas qu’un point à l’ordre du jour. La Première ministre finlandaise a quitté ses homologues pour se mettre en isolement après avoir été en contact avec une personne infectée. La présidente de la Commission européenne s’était retirée jeudi pour les mêmes raisons. Le Premier ministre polonais n’a tout simplement pas fait le déplacement à Bruxelles car il est actuellement en quarantaine.

Ces différentes défections soulèvent des questions sur ces réunions en présentielle en pleine pandémie. Mais les dirigeants estiment que sur les dossiers sensibles les discussions progressent davantage en face à face.

Afripresse, Alioune Sarr Ndiaye

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