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Algérie : l’élection présidentielle fixée au 12 décembre

Le chef de l'État par intérim, Abdelkader Bensalah, s'est exprimé dimanche soir à la télévision publique.
Le chef de l’État par intérim, Abdelkader Bensalah, s’est exprimé dimanche soir à la télévision publique. Télévision algérienne/ AFP

En Algérie, le président par intérim a annoncé dimanche la tenue d’une élection présidentielle le 12 décembre, plus de cinq mois après la démission forcée du chef de l’État Abdelaziz Bouteflika.PUBLICITÉ

Une date a enfin été fixée pour élire le successeur d’Abdelaziz Bouteflika. L’élection présidentielle en Algérie aura lieu le 12 décembre, a annoncé dimanche 15 septembre le chef de l’État par intérim, Abdelkader Bensalah, dans un discours à « la Nation », retransmis par la télévision publique.

La date annoncée coïncide avec les délais réclamés par le chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, véritable homme fort du pays depuis la démission forcée du président Abdelaziz Bouteflika le 2 avril.

« J’ai décidé (…) que la date de l’élection présidentielle sera le jeudi 12 décembre 2019 », a déclaré Abdelkader Bensalah qui, selon la Constitution du pays, ne peut être candidat.

« Processus de renouveau de la Nation »

Le chef de l’État par intérim, qui a signé dimanche le décret pour la convocation du corps électoral, a appelé les Algériens « à contribuer collectivement (…) le 12 décembre prochain, à l’écriture de l’histoire de leur pays et au choix de leur nouveau président ».

Il a « exhorté » ses compatriotes à « la mobilisation pour faire de ce rendez-vous le point de départ du processus de renouveau de la Nation ».

La présidentielle pour élire un successeur à M. Bouteflika, initialement prévue le 4 juillet, avait dû être annulée, aucun candidat ne s’étant déclaré, face à l’ampleur de la contestation qui secoue le pays depuis le 22 février.

Le général Gaïd Salah avait réclamé le 2 septembre que la date de la présidentielle devant permettre d’élire un successeur à M. Bouteflika soit annoncée le 15 septembre pour que le scrutin ait lieu avant la fin de l’année, malgré les protestations du mouvement de contestation inédit qui secoue le pays depuis le 22 février.

Les manifestants s’opposent à la tenue rapide d’une présidentielle, n’y voyant qu’un moyen pour le « système » de se maintenir à la tête du pays. Ils demandent le départ des figures au pouvoir, M. Bensalah et le général Gaïd Salah en tête.

Avec AFP

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