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4 édition des Rencontres Africa : le cap sur l’Afrique

Boostée par des taux de croissance encore élevés, l’Afrique, terre d’opportunités, est devenue l’une des zones géographiques où l’implantation des entreprises françaises est importante.

L’attractivité des Investissements Directs Etranger reste croissant avec un taux de 11% en 2018 selon le « world investments report » publié récemment par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

Par ailleurs, avec la phase opérationnelle de la ZLECAf, le commerce en Afrique devrait progresser de 33%, selon la CNUCED.

La France reste le meilleur partenaire du continent selon les dernières données de la CNUCED recueillies en 2017. Le pays est ainsi le plus gros investisseur en Afrique. Et la volonté politique affichée par le Président de la République de renforcer les liens avec le continent comme en atteste la saison Africa2020, bénéficie aux ambitions des entreprises françaises.

Afin d’accompagner cette dynamique, Les Rencontres Africa pour leur quatrième édition, mettent le cap sur l’Afrique. Elles se dérouleront au Sénégal puis au Maroc, pays les plus prometteurs en matière d’opportunités d’investissement et de développement. Elles devraient réunir plus de 5 000 décideurs d’affaires privés français et africains.

Et, grâce à la diversification des économies inscrites au cœur des politiques, des secteurs entiers comme la santé, les énergies vertes ou les technologies sont des secteurs d’opportunités pour ces derniers.

Education, technologies, le Maroc affiche ses ambitions de leader…

Carrefour des cultures, terre d’Afrique, le Maroc reste un pays où les Investissements Directs Etrangers (IDE) sont en forte croissance, d’autant plus avec la modernisation du cadre réglementaire qui tend en faveur des IDE, de l’innovation et de l’investissement privé.

Fin 2018, les IDE représentaient 33,5 milliards de dirhams contre 25.697 MMDH en 2017, soit une hausse 28.6%.

Ce chiffre atteste des opportunités existantes pour les décideurs français et africains de développer leurs relations commerciales et nouer des partenariats dans des secteurs variés de l’agriculture à l’intelligence artificielle. L’explosion du secteur des énergies et des technologies constitue un tournant inédit pour les entreprises, gage de perspectives enthousiasmantes.

  • Investissements et infrastructures

Le Maroc est le 1er pays d’Afrique en 2018 reconnu pour la qualité de ses infrastructures selon le « Global competitiveness Report ». Le pays développe des projets importants visant à élever les infrastructures au niveau des standards internationaux, tels que la rocade atlantique qui va d’Agadir à Dakar ou encore le port de Tanger-méditerranée. Parmi les opportunités d’affaires :  la mobilité durable et les biens d’équipement.

  • ENERGIES RENOUVELABLES

Quant au programme marocain d’investissement dans les énergies, il est estimé à plus de 18 milliards de dollars à l’horizon 2020 selon l’AMDIE. Les opportunités d’affaires sont également nombreuses avec des investissements dans le transfert de technologies, le smart-city et la ville verte, le génie civil… qui généreront environ 50 000 emplois.
Par ailleurs, le programme prévoit que la part de la puissance électrique installée en Energie renouvelable s’établisse à 42% pour l’année prochaine. L’objectif est de 52% d’ici à 2030.

  • Agriculture

Ce secteur contribue à l’économie de près de 12%. Par ailleurs, la stratégie Plan Maroc Vert, qui a replacé le secteur agricole au centre de la stratégie économique a permis d’atteindre un PIB moyen supérieur à 103 milliards de dirhams par an (entre 2008 et 2016) soit plus de 47% par rapport à la moyenne enregistrée entre 2000 et 2008.                                                                                       

Ce secteur représente également de grandes opportunités d’affaires avec près de 150 milliards de dirhams d’investissements d’ici 2020 et la création de 1,5 million d’emplois supplémentaires selon l’AMDIE.

Parmi les objectifs clés : la modernisation et la diversification des cultures et la mise en place d’un système de subventions et d’un fonds de garantie de l’investissement.

  • Education et formation

Le Maroc place l’éducation et la formation professionnelle au cœur de sa stratégie politique. 11 000 étudiants africains – dont 9 000 boursiers – sont présents au Maroc, selon les chiffres de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale.

La formation se veut par ailleurs innovante et taillée pour les spécificités du marché local : A titre d’exemple : le programme « Africa booster », mis en place par l’EM Lyon au sein de son campus à Casablanca qui prend aujourd’hui la forme d’un véritable « accélérateur d’entreprise ».

Le Sénégal un acteur clé de la zone Ouest

Le Sénégal est la deuxième puissance économique de l’Union économique et monétaire ouest-africaine. Certains secteurs offrent donc des opportunités importantes de « business development ». En 2017, la part d’investissement global de la France était d’ailleurs de 15,8% selon BPI France.
En 2019, 6,5% de croissance est attendue, ce qui laisse place à d’importants investissements possibles.

Avec le plan Sénégal Emergent (PSE), qui permet de mettre en œuvre les réformes structurelles et institutionnelles destinées à accroître les investissements et la croissance de l’économie, le pays poursuit ainsi sa dynamique et devient une terre d’affaires importante. L’agence de notation Standard & Poor’s prévoit d’ailleurs que la croissance du PIB réel du pays ouest-africain avoisinera environ 6,9 % en 2019-2021 et qu’elle s’accélérera avec la production d’hydrocarbures.

  • Santé

Le Sénégal ambitionne aujourd’hui de faire du secteur de la santé un levier de croissance durable. Parmi les défis : la régionalisation, la digitalisation de la santé et des hôpitaux, le développement de la e-santé… ainsi que la CMU à l’heure de l’objectif 3 de développement Durable des Nations Unies.

Par ailleurs, le PSE prévoit un projet phare « Dakar Médical City » pour faire de la capitale le centre de soins de référence. Destiné à devenir un centre de tourisme médical, le Dakar Medical City a pour ambition de traiter 10 000 patients internationaux chaque année.

De nombreuses entreprises ont aujourd’hui investi au Sénégal afin de permettre à la population d’accéder aux soins de santé.

  • Agriculture

Le secteur de l’Agriculture représente aujourd’hui 60% de l’économie du Sénégal.
Parmi les opportunités d’affaires : semences et irrigation, digitalisation des pratiques.

Via le PSE, d’importants programmes d’amélioration, de renforcement et de modernisation de la base de production agricole sont mis en œuvre. Le potentiel des investissements est grand ; les modèles de réussite des années précédentes prouvent d’ailleurs l’efficacité des exploitants privés sénégalais et étrangers.

  • Economie numérique

La croissance annuelle du secteur de l’économie numérique est supérieure à 20%.
Elle repose principalement sur la téléphonie mobile et les offres de service. 
Le pays s’inscrit dans l’ère de l’économie numérique grâce à la stratégie « Sénégal numérique 2025 » élaborée à partir du PSE. L’objectif : porter la contribution du numérique au PIB à 10% à l’horizon 2025 et créer 35 000 emplois directs.

Les Rencontres Afrique 2019, l’événement Business pour réussir en Afrique

Dans ce cadre prometteur pour tous les porteurs de projet économique, les Rencontres Africa choisissent pour 2019 les destinations de Skhirat au Maroc et de Diamniadio au Sénégal.

Les organisateurs de l’événement donnent rendez-vous à la communauté business française, européenne et africaine pour la plus ambitieuse des manifestations économiques jamais tenue en Afrique les 21 et 22 octobre au Maroc et les 24 et 25 octobre au Sénégal.

Amadou BAH, afripresse.com

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