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Ligue des champions africaine: le TAS annule la décision de rejouer la finale

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Les joueurs de l’Espérance Tunis et du Wydad Casablanca en pleine polémique avec l’arbitre Bakary Papa Gassama, le 31 mai 2019 à Radès, en finale retour de la Ligue des champions 2018-2019.FETHI BELAID / AFP

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a annulé ce mercredi 31 juillet la décision de la Confédération africaine de football (CAF), par le biais de son Comité exécutif, de faire rejouer la finale retour de la Ligue des champions africaine entre l’Espérance de Tunis et le Wydad Casablanca. Le Comité exécutif de la CAF n’était pas « compétent » pour prendre cette décision, estime le TAS.PlayCurrent Time0:00/Duration Time0:00Loaded: 0%Progress: 0%0:00Fullscreen00:00Mute

« Le Tribunal arbitral du Sport (TAS) a rendu une décision partielle dans le cadre de la procédure d’arbitrage entre le Wydad Athletic Club (« WAC », Maroc) et l’Espérance Sportive de Tunis (« EST », Tunisie) concernant la décision rendue le 5 juin 2019 par le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) ordonnant aux deux clubs de rejouer sur terrain neutre le match retour de la finale de la Ligue des champions de la CAF 2018/2019 (« la décision attaquée ») », peut-on lire sur le communiqué du TAS.

Les deux équipes ont contesté devant le TAS

La CAF, qui s’était réunie à Paris le 4 juin, avait décidé quela finale retour de la Ligue des champions africaine entre l’Espérance de Tunis et le Wydad Casablanca serait rejouée sur un terrain neutre et après la Coupe d’Afrique des nations 2019 (du 21 juin au 19 juillet). La décision avait été prise après les incidents qui avaient émaillé le match retour joué le 31 mai à Radès. 

Une décision qui avait irrité l’Espérance, sacrée championne d’Afrique dans des conditions rocambolesques (1-1 à l’aller, 1-0 au retour jusqu’à l’interruption à la 60e minute et la non-poursuite du match). Ses représentants avaient annoncé leur intention de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS). Et sur les réseaux sociaux, le Premier ministre tunisien avait vivement réagi lui aussi. « Suite à la FARCE de la CAF, je salue le travail des forces de sécurité », avait-il tweeté, en allusion aux critiques formulées sur la sécurité de la finale retour du 31 mai.

Le TAS renvoie aux organes compétents de la CAF

Les deux clubs avaient chacun déposé un appel au TAS, respectivement le 14 et le 17 juin 2019. Le WAC demandait que la décision de la CAF soit annulée et remplacée par une décision mentionnant que le titre de vainqueur de la Ligue des Champions lui revienne et que la prime du vainqueur lui soit versée.

De son côté, l’Espérance de Tunis demandait que la décision du Comité exécutif de la CAF du 5 juin 2019 soit déclarée nulle et que le club soit déclaré vainqueur de la Ligue des Champions de la CAF 2018/2019.

Le TAS écrit que les demandes du club marocain (être désigné vainqueur et empocher la prime) ont été rejetées et que celles de l’Espérance seront examinées ultérieurement.

Le club tunisien, y voyant une victoire définitive, s’est empressé de se déclarer « champion d’Afrique » sur sa page Facebook. « La Formation du TAS continuera ses délibérations relatives aux requêtes de l’Espérance de Tunis et préparera une sentence finale, tout en tenant compte de toute décision éventuelle prise par la CAF dans cet intervalle », indique pourtant le TAS.

Par ailleurs, le TAS renvoie aux organes compétents de la CAF les questions de la répétition du match retour de la finale et de la procédure disciplinaire actuellement en cours devant la CAF.

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