Plus de 100 migrants portés disparus après un naufrage au large de la Libye
Plus de 100 migrants sont portés disparus après le naufrage, jeudi, de leur bateau au large de la Libye, a indiqué l’ONU. Cent quarante-cinq autres ont été secourus. Un drame qui porte à 426 le nombre de morts en Méditerranée en 2019.
Drame au large de la Libye. Une embarcation transportant à son bord 250 migrants a fait naufrage, jeudi 25 juillet, et plus de 100 personnes sont portées disparues, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
« La pire tragédie en Méditerranée cette année vient de se produire », a déploré le Haut-Commissaire de l’ONU pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi, sur Twitter.
« Le naufrage est survenu au large de la ville libyenne de Khoms », à 120 km à l’est de la capitale libyenne Tripoli, a affirmé à l’AFP Safa Msehli, chargée de la communication au bureau de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Libye.
Selon elle, 145 migrants ont été secourus par les gardes-côtes libyens et ramenés vers Khoms. Certains survivants ont raconté que leur bateau avait coulé et qu’il y avait encore à bord quelque 150 migrants, a ajouté Safa Msehli.
Un drame qui porte à 426 le nombre de morts en Méditerranée en 2019
Mais selon le général Ayoub Kacem, porte-parole de la marine libyenne, « 134 migrants ont été secourus et un corps repêché, alors que 115 migrants sont portés disparus ».
« Une embarcation en bois transportant environ 250 migrants clandestins, dont des femmes et des enfants, (…) a fait naufrage à moins de 5 milles marins de la côte selon les témoignages de migrants rescapés », a précisé le général Kacem dans un communiqué parvenu à l’AFP.
Avant le naufrage annoncé jeudi, le HCR et l’OIM avaient fait état d’au moins 426 personnes mortes en tentant de traverser la Méditerranée depuis le début de l’année.
Malgré une insécurité persistante, la Libye reste un important point de transit pour les migrants fuyant les conflits et l’instabilité dans d’autres régions d’Afrique et du Moyen-Orient et qui cherchent à travailler en Libye ou à rejoindre l’Europe à la recherche d’un avenir meilleur.
Avec AFP