Après la Turquie et la Libye c’est désormais vers l’Egypte que l’Union européenne se tourne pour réduire les arrivées de migrants.
Sommet informel de Salzbourg : Non, M. Tusk, l’Egypte n’est pas un modèle à suivre ! Il serait mieux de rappeler aux membres du Conseil leurs obligations internationales en matière de sauvetage, d’ouverture des ports aux rescapés et de droit d’asile : https://tinyurl.com/ycrzp7hy
L’ONU et les agences chargées de l’aide aux réfugiés seraient impliquées dans l’analyse des demandes d’asile. Pour l’OIM, l’Organisation internationale pour les migrations, cette approche ne doit pas éluder la question de la réforme de la politique d’asile européenne. « Nous pensons qu’avant de demander à un pays tiers d’agir, l’Europe doit mettre ne place un mécanisme solide et vérifiable du partage de l’effort entre les pays membres », précise le directeur régional de l’OIM, Eugenio Ambrosi.
Finalement, la grande vedettte aura été l’Egypte, décidément portée aux nues par les Européens pour sa « lutte efficace contre les trafics et migration illégale », « un exemple » selon @sebastiankurz. Rv est étudié pour un sommet UE-Ligue arabe en Egypte.
L’Egypte occupera l’année prochaine la présidence tournante de l’Union africaine. Elle devrait accueillir en février une réunion avec les Européens sur ce dossier.