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Al-Sissi toujours seul candidat à la présidentielle égyptienne après deux désistements

Deux candidats potentiels à l’élection présidentielle égyptienne se sont désistés samedi, laissant le président Abdel Fattah al-Sissi sans adversaire à moins de 48 heures de la clôture des candidatures
 À moins de 48 heures de la clôture des candidatures pour l’élection présidentielle en Égypte, le président Abdel Fattah al-Sissi, au pouvoir depuis 2014, est toujours seul en lice. Deux candidats potentiels se sont désistés samedi 27 janvier. Or, l’Autorité nationale en charge du scrutin doit recevoir les candidatures jusqu’à lundi au plus tard.

Le patron du club de football de Zamalek, le fantasque Mortada Mansour, a annoncé sur sa page Facebook qu’il ne sera finalement pas candidat. Sayed El-Badawi, président du vieux parti libéral El-Wafd, qui était présenté ces derniers jours par la presse comme un possible concurrent du président al-Sissi, a réitéré samedi son soutien à ce dernier, rejetant donc toute candidature séparée.

Pressions et disparitions

Avant eux, d’autres potentiels adversaires ont été ces dernières semaines écartés ou découragés. C’est le cas de l’ancien chef d’état-major Sami Anan. Il a été exclu de l’élection mardi quelques jours après l’annonce de sa candidature. Ses proches se disent sans nouvelles de lui alors qu’il est poursuivi par la justice militaire pour s’être engagé dans la course « sans l’autorisation des forces armées ».

L’ancien Premier ministre Ahmed Chafiq a déclaré au début du mois qu’il n’était plus candidat, contrairement à ce qu’il avait annoncé plus tôt depuis les Émirats arabes Unis où il vivait. À son arrivée en Egypte, il avait disparu pendant environ 24 heures avant d’annoncer à la télévision qu’il réexaminait ses intentions.

Enfin, l’ancien député devenu dissident Mohamed Anouar El-Sadate et l’avocat défenseur des droits de l’Homme Khaled Ali ont tour à tour renoncé à se présenter, dénonçant des pressions sur leurs équipes de campagne respectives.

Depuis la destitution par l’armée du président islamiste Mohamed Morsi à l’été 2013, le régime d’Abdel Fattah al-Sissi est régulièrement dénoncé par les ONG pour ses atteintes aux droits de l’Homme.

Avec AFP

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