Concours de NEOFARMING AFRICA : 3 lauréats du concours sur l’agribusiness en Afrique
Lors d’une conférence de presse, hier mardi 24 novembre en visioconférence, Bertrand Barré, président du Groupe Zebra a décliné les grands enjeux du mouvement NEOFARMING AFRICA répondant au passage à plusieurs préoccupations des journalistes ayant assisté aux Rencontres Africa 2020.
En effet, à l’horizon 2022, son mouvement innovant veut identifier des solutions globales associant production, transformation et exploitation, déterminer les terrains d’expérimentation, associer les investisseurs, les experts, les startups pour lancer des investissements dans des preuves de concept à l’échelle locale qui devront démontrer leur potentiel de développement à plus grande échelle.
Un premier acte fondateur pour le mouvement Neofarming est le concours de startups, initié en octobre 2020 et co-organisé avec les Rencontres Africa, a vu la nomination de 3 lauréats. Il récompense la pertinence des projets, démontre le talent des jeunes entrepreneurs africains et la pluralité des solutions à développer.
Les 3 lauréats du concours :
Ndunda aquaponics, sur la création de fermes urbaines d’aquaponie en RD Congo, Dokunvi sur la plateforme digitale de financements participatifs au service des exploitations agricoles au Benin et Glim Africa sur la transformation du niébé en pâtes pour améliorer la conservation et éviter l’importation de blé au Cameroun.
Les grandes étapes de NEOFARMING AFRICA
Un programme pour innover en 3 phases. Début 2021, Le mouvement débutera par le lancement d’une vaste étude centrée sur les réalités sociaux-économiques et les usages, prenant source sur le terrain, et par une approche systémique, intégrant l’ensemble des parties prenantes dans la définition de nouveaux modèles pour l’agribusiness africain.
Une deuxième phase nous permettra d’analyser les opportunités et de réaliser un décrytage, d’une part, des solutions potentielles les plus adaptées aux différents territoires africains étudiés, et d’autre part, des alliances stratégiques nécessaires et des moyens à engager dans chaque projet ainsi que leur ROI à moyen terme.
À l’issue de cette deuxième phase, il sera établi les cahiers des charges pour 5 à 7 projets avec une redéfinition des chaînes de valeur, travail préparatoire pour dé-risquer les investissements dans ces startups.
Enfin, à l’horizon 2022, la phase 3 verra la mise en place de 5 à 7 preuves de concepts (P.O.C) avec pour objectif de vérifier l’impact sur l’économie locale, la scalabilité des modèles avant déploiement à plus grande échelle, soutenues par des fonds d’investissements ou des industriels partenaires.
Alioune Sarr NDIAYE afripresse.com