Après le sommet Afrique-France, la jeunesse africaine appelée à la prudence
Le président français Emmanuel Macron a invité de jeunes Africains de la société civile et du monde entrepreneurial à Montpellier. Ce sommet se voulait le point de départ d’un changement de perspectives dans les relations entre la France et l’Afrique. La rencontre suscite de l’enthousiasme mais aussi de la prudence. Comment la jeunesse africaine devrait-elle s’y prendre ?0 seconds of 0 secondsVolume 90%Écouter l’audio25:45
Les 7, 8 et 9 octobre 2021, un sommet Afrique-France a réuni à Montpellier, des milliers de jeunes Africains et de la diaspora. Seul chef d’Etat présent, Emmanuel Macron a rencontré et échangé avec ces jeunes Africains parmi lesquels se retrouvent peut-être les futurs dirigeants des Etats du continent.
Trois mille personnes ont participé au sommet Afrique-France
Et c’est bien ce qui attire au président français des compliments mais aussi des critiques. Alors que les appels à un changements d’approche de la France en Afrique s’intensifient, la France chercherait-elle à perpétuer ses liens en récupérant la jeune génération ?
Certains disent être restés sur leur faim tandis que d’autres se réjouissent qu’au moins, le président Emmanuel Macron – qui on le rappelle est à quelque six mois de la présidentielle – ait voulu commencer une réforme qui était nécessaire. De quel côté se trouve la raison ? Que retenir de ce sommet et que va-t-il se passer après ? Ce tandem Emmanuel Macron et jeunesse africaine pour quel avenir ?
Fréjus Quenum en discute avec ses invités :
– Ragnimwendé Eldaa Koama, Coach et formatrice, titulaire d’un master en management des systèmes informatiques et d’une licence en ingénierie des travaux informatiques, entrepreneure dans le domaine de l’évènementiel, son intervention a été une des plus remarquées à Montpellier quand elle a parlé de « marmite sale » qu’il faut récurer, parlant des relations Afrique-France
– Koffi Kouakou, chercheur à l’Université de Johannesburg et spécialiste des questions africaines
– et Laurent Monty Etoughe, Consultant en relations internationales et en géopolitique.